Il faut : un vélo, léger de préférence ;
un petit plateau et des gros pignons, pour la côte ;
des freins puissants, pour la descente ;
une énorme motivation.

Aller à Tuchan.
Tourner à droite, vers le jardin public,
le longer et continuer tout droit.
Aucun panneau n'étant visible,
demander à un vénérable vieillard si c'est le bon chemin.
Il vous répond que oui
et vous souhaite "Bon courage !"
Ne pas s'inquiéter.

Plusieurs chemins se présentant et toujours pas de signalisation,
demander plus loin votre route à un brave viticulteur dans sa vigne.
"Le Mont Tauch ? C'est bien par là. Bon courage !"
Ne pas s'inquiéter.

Ah ! La première rampe.
Se mettre en danseuse quelques instants,
puis se rasseoir pour enchaîner la descente.
Pas de quoi fouetter un chat,
si c'est comme ça jusqu'en haut, je signe tout de suite.

KM 5 : un mur !
Mettre tout à gauche (en l'occurence le 32 x 23) et se remettre en danseuse.
Ne pas attendre la prochaine descente, il n'y en a plus !

KM 6 : dans un virage, une bonne couche de gravillons
sur toute la largeur de la route.
Si vous êtes un acrobate, foncer ;
sinon, descendre de vélo et faire quelques mètres à pied.
Regretter de ne pas avoir mis la roue de 28.

KM 7 : toujours le même mur.
Ne pas succomber à la tentation de rebrousser chemin.
Que diraient les copains ?

KM 8 : enfin le sommet !
Des bâtiments, des paraboles géantes, des sommets alentour,
ce n'est pas à proprement parler un point de vue remarquable.
Mais je ne suis pas venu pour ça.

Après la montée, la descente.
D'habitude, c'est une récompense.
Mais cette fois, c'est plutôt un calvaire.
Revêtement dégradé, aucune ligne droite permettant de se lâcher,
Freinage du début à la fin, et dieu que c'est pénible !

Enfin en bas.
Temps de cuisson : 40 minutes pour monter, 30 pour redescendre.
Le mets étant copieux et assez indigeste,
ne pas en abuser,
attendre quelque temps avant d'en reprendre !

Qui veut goûter à ma recette du Mont Tauch ?
Dégustation gratuite !

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